Le 4 mars 2015, le Comité Européen des Droits Sociaux (CEDS), un organe du Conseil de l'Europe, a condamné la France pour ne pas avoir prévu dans son droit d'interdiction suffisamment claire, contraignante et précise des châtiments corporels infligés aux enfants ni par la loi ni par la jurisprudence.

Je suis assez perplexe sur l'éventualité d'une interdiction de la fessée, car c'est grâce à ce que j'appelle rétrospectivement «La Grosse Fessée du Printemps» que j'ai réussi ma scolarité en primaire (j'ai même eu +10 points du jour au lendemain, une fois). Il serait toutefois hasardeux de généraliser ma réaction personnelle à l'ensemble des éduqués, ainsi que de généraliser le discernement de mes parents à l'ensemble des éducateurs.

En outre, j'ai l'intime conviction que cette interdiction arrivera aussi en France tôt ou tard, qu'on le veuille ou non.

À partir de là, au lieu de s'apitoyer sur le chaos social qui nous menace comme le font beaucoup de monde –à en croire les médias–, je pense qu'il est plus profitable de se familiariser avec des principes éducatifs qui rendraient les châtiments corporels inutiles (je parle de principes plutôt que de méthodes, car chaque enfant est différent), et de les mettre en application du mieux possible.

Je suis d'autant plus motivé que je peux appliquer dès maintenant ces principes. J'ai donc commencé à lire un premier ouvrage sur le sujet.

Affaire à suivre...