52 artistes ont donc apporté leur soutien à un projet de loi qui prétend les protéger des "pirates d'internet", car allant jusqu'à interdire de connection internet les téléchargeurs et partageurs indélicats pour une durée significative (jusqu'à un an).

L'avenir dira si cette nouvelle loi portera ses fruits, et si les effets secondaires dont j'entends parler (en substance, ce serait une "loi liberticide", ce que je suis tout à fait disposé à croire) sont fantasmés ou avérés.

Cependant que ces artistes se rassurent, depuis que l'industrie de la culture traite ses clients comme des voleurs potentiels –depuis l'avènement des albums sur un média ressemblant à un CD mais illisible sur un ordinateur–, je me suis totalement désintéressé de la musique, et n'éprouve donc pas le besoin de me procurer leurs albums. (Je rappelle par ailleurs que je ne télécharge rien ni ne partage, je suis un consommateur honnête, moi.)

Pour être honnête, je compte tout de même acheter les partitions de Calogéro. Parce qu'une partition imprimée ne nous traite pas –encore– comme un voleur...