Tout est dans le titre, on peut donc encore profiter tranquillement de ses cadeaux de noël high-tech en toute sérénité au moins deux-trois semaines.

Et si on a de la chance, les débat feront de ce projet de loi un projet équilibré et avantageurx pour tout le monde.

En attendant, 13 500 artistes en faveur d'"une licence globale optionnelle" via une pétition de la Société de perception et de distribution des droits des artistes-interprètes de la musique et de la danse (Spedidam), signature sous couvert de l'anonymat "par crainte de représailles de la part de leurs maisons de disques". Tandis que quelques artistes à succès poussent à visage découvert des cris d'orfraies.

Message à ceux opposées à la license globale

D'abord, un petit rappel : je ne télécharge pas illégalement des oeuvres protégées. La seule musique que je télécharge provient d'un forum sur la guitare classique où les participant interprètent des morceaux du domaine public. Bref, tout ce qu'il y a de légal. Et en plus les animateurs veillent au grain.

"La licence globale ne peut qu’appauvrir la patrimoine artistique et, à terme, tarir la source même de la création" explique la SNAC dans un communiqué. "Jusqu'à hier, fière d'être le pays qui inventa le droit d'auteur, la France pourrait devenir demain la seule nation au monde qui "brade" et "soviétise" la création" ironise de son côté la SACEM. (source : NetEco)

L'équation est très simple : zéro CD acheté (potentiellement protégé contre la copie) + zéro DVD (vérouillage géographique) + zéro musique en ligne (protégé) = zéro euro. Autrement dit, désormais les seuls revenus pour les artistes, de ma part, c'est la taxe pour la copie privée, et éventuellement la licence globale. Pas plus.