IE6 gère très mal les tags button quand on les utilise en remplacement du tag input : d'une part, quand il y a plusieurs boutons avec le même nom (par exemple pour des boutons permettant de choisir un action), on ne récupère que le dernier bouton, indépendemment du bouton cliqué ; d'autre part, la valeur transmise n'est pas celle spécifiée par l'attribut value, mais par le contenu du tag.

J'ai trouvé un début de solution, mais le bout de code dévoilé ne s'occupe pas de la mauvaise valeur envoyée. Voici donc ma version patchée :

Code à ajouter aux pages webs

	<!--[if IE]>
	<script type="text/javascript" src="skin/skinred/js/fixbutton.js"></script>
	<![endif]-->

Code fixbutton.js

function buttonfix(){
	var buttons = document.getElementsByTagName('button');
	for (var i=0; i<buttons.length; i++) {
		buttons[i].onclick = function () {
			for(j=0; j<this.form.elements.length; j++)
				if( this.form.elements[j].tagName == 'BUTTON' )
					this.form.elements[j].disabled = true;
			this.disabled=false;
			this.value = this.attributes.getNamedItem("value").nodeValue ;
		}
	}
}
window.attachEvent("onload", buttonfix);

Note

On remarquera que le libellé du bouton est modifié lors du clic, c'est normal, et c'est la conséquence de la gestion du bouton par IE. Au moins ça marche, et ça permet de profiter de la richesse du tag button.

...Qu'on se rassure, je suis toujours contre le projet DADVSI tel qu'il a été rédigé initialement, ne serait-ce que du fait que j'utilise Linux chez moi et non Windows pour des raisons de sécurité, le simple fait d'insérer dans mon ordinateur un album protégé mais dont la protection ne fonctionne que sous Windows ferait de moi un délinquant.

Cependant, un détail qui aurait du être évident pour moi m'avait pourtant échappé jusque là, et maintenant que j'en suis conscient, il me semble évident que la licence globale n'est pas souhaitable, bien au contraire.

Artiste libre et artiste conventionnel

Tout d'abord, afin de bien me faire comprendre, je vais distinguer ce que j'appelle les artistes "libres" et les artistes "conventionnels".

Les artiste libres diffusent leur travail selon les termes d'une licence dite "libre", comme par exemple Creative Commons, Art Libre, etc... Ces licenses expriment la volonté de l'auteur, conformément à ces droits, de permettre expressement le libre échange, entre autres choses.

Les artistes conventionnels sont ceux dont le travail est simplement soumis au droit d'auteur (et droits voisins). Ce faisant, l'artiste exprime tacitement (car les droits de l'auteur s'applique à partir du moment où l'oeuvre est créée) sa volonté de ne pas autoriser le libre échange, entres autres choses.

Le téléchargement est-il une copie privée ?

Un des arguments des partisans du téléchargement, confortés par certains arrêts de justice, comme au Canada, consiste à dire que le téléchargement est une copie privée, et que donc celui qui télécharge exerce son droit à la copie privée. Je pense que cet argument est tout simplement hors-sujet.

Le problème réside dans le fait que quelqu'un met à disposition une copie de l'oeuvre, qui est donc une contrefaçon si l'oeuvre n'est pas libre. C'est un receleur. Si on télécharge ce fichier, on est complice du recel. L'argument de la copie privée n'est donc pas tenable dans ce cas.

Du respect de l'artiste

On en arrive à l'élément qui m'a décidé à me prononcer contre la licence globale.

Je suis un artiste libre, ainsi qu'un auteur de logiciels libres. En effet, j'ai expressément choisi des licences libre pour diffuser mon travail. J'ai donc expressément autorisé le libre partage entre autres choses, mais j'ai aussi imposé des conditions à ces libertés. Si quelqu'un ne respecte pas ces conditions, il ne me respecte pas, et je suis en droit d'exercer des représailles (au mieux la dite personne n'aura plus le droit de jouir de mon travail).

Un artiste conventionnel, comme Jean-Jacques Goldmann ou Maxime Leforestier, s'en tiennent strictement aux droits d'auteurs. Les artistes conventionnel (et leurs ayant droits) n'ont pas autorisé le libre partage, entres autres choses. Si quelqu'un ne respecte pas ces conditions, il ne respecte pas l'artistes (et ses ayants droits), et ce dernier est en droit d'exercer des représailles (par exemple avec des poursuites judiciaires).

Autrement dit, le point clé est qu'il faut respecter la volonté de l'auteur. Partager une oeuvre sur le net sans l'autorisation expresse de l'artiste, c'est mépriser l'artiste. Si on légalise ces échanges non autoriser avec la licence globale, on légalise le mépris de l'artiste. Je suis donc contre la licence globale, car si le public veut être respecté, il doit respecter l'artiste.

Conclusion

Je veux qu'on s'échange ma musique et la musique libre en général plutôt que celle de Jean-Jacques Goldmann, Maxime Leforestier, et les autres. Pas parce que ma musique et la musique libre sont meilleures que la leur. Mais parce que moi et les artistes libres autorisons le libre échange, contrairement à eux, et que le respect de l'artiste passe par le respect de ce choix de l'artiste. (Si je cite Jean-Jacques Goldmann et Maxime Leforestier, c'est que je les aime bien...)

Pour obtenir ce résultat, la licence globale ne doit donc pas exister.

Je vous propose cette fois si une collection de pièces de guitare classique du domaine publique. J'ai enregistré d'une traite afin d'avoir un son homogène, bien que certains morceaux aient nécessité plusieurs essais. L'enregistrement à télécharger est le montage final de l'ensemble.

Télécharger David_Sporn-Mini_Concert_January_2006.ogg

Creative Commons by-share alike
Cet enregistrement est mis à disposition sous un contrat Creative Commons.

Programme du mini concerto

  1. Greensleeves - Anonymous
  2. Étude 1 en Do Majeur - Francisco Tarrega
  3. Étude - Napoleon Coste
  4. Étude 7 opus 60 - Fernando Sor
  5. Cancion - Jose Camron

Liberté inside, SACEM outside

Ça faisait un bout de temps que j'avais envie d'écrire un billet sur ce sujet, et l'article de Libération de ce matin sur les 174 députés de droite ayant signé un manifeste contre l'homoparentalité.

Mise au point préliminaire

Puisque ce sujet touche aux orientations sexuelles, je dois l'avouer : je suis un hétérosexuel à 100%, pur et dur et fier de l'être (et actuellement célibataire, si ça intéresse une charmante et gentille Parisienne de 25-30 ans). Parce que la morale et la religion sont plus ou moins intimement liées, je dois l'avouer : je me considère comme chrétien et fier de l'être, sans église car plutôt solitaire par nature et ne me reconnaissant dans aucune d'entre elles (bien qu'ayant fréquenté de temps à autre une église évangéliste baptiste dans ma jeunesse).

Ceci étant posé, passons aux choses sérieuses...

Parlons du mariage en passant

Évacuons d'emblée le mariage à l'église –ou à la mosquée, ou ailleurs bref, quand l'union se fait sous l'auspice bienveillante de la religion de son choix– : la plupart des religions, et en particulier la religion chrétienne, jètent l'anathème sur l'homosexualité –"une abomination" selon la Bible, à plusieurs endroits–.

En revanche, le mariage civil n'a pas ces problème de dogmes. De plus, le mariage n'est pas qu'une simple officialisation d'une union et promesse solonnelle de s'aimer et de vivre ensemble un certain temps, idéalement jusqu'à ce que la mort nous sépare. Il y a aussi des conséquences administrative : impôts, sécurité sociale, héritage, etc...

Etant donné que l'homosexualité n'est plus considéré comme une tare, mais relevant de la liberté de choix individuelle, je considère que, pour être cohérent, il ne faut pas interdire le mariage à deux personnes souhaitant fonder un foyer sous le prétexte futile qu'ils sont de même sexe.

Pourquoi un couple homosexuel ne pourrais pas avoir d'enfant ?

De fait, un couple lesbien peut avoir des enfant, il suffit qu'une des partenaires se fasse féconder. Pour les couples gays, un des partenaires a pu avoir des enfants auparavant.

Donc l'homoparentalité existe déjà de fait.

Est-ce mauvais pour l'enfant d'avoir des parents homosexuels ?

J'entend ça et là que "c'est mauvais pour les enfants". Aurait-on peur qu'ils "attrapent" l'homosexualité ?

Je pense que ce qui est mauvais pour un enfant, c'est de ne pas avoir de parents qui l'aiment et qui l'éduquent. Peu m'importe qu'il y a un, deux, voire plus de "parent", et peu m'importe leur sexe. Avoir des parent hétérosexuels n'a jamais été une garantie contre les maltraitances, ça se saurait.

J'ai crée un petit script Ant, pour convertir via un fichier xslt une description en xml d'une classe dérivée de RequestParser, le tout packagé dans un mini kit de développement.

Télécharger le kit "request" depuis Sourceforge.

Télécharger le kit "linker" depuis Sourceforge.